Route d'El Portús
- Départ: Adons
- Arrivée: El Portús
- Distance: 3,20 km
- Durée: 1h30
- Dénivelé: 329 m
- Difficulté: Modéré
- Type de route: Linéaire
- Apte pour VTT: Non
- Époque recommandée: Toute l'année
* Difficulté obtenue par la méthode SENDIF
Le chemin du Portús commence à Adons. Les premiers sentiers dévoilent d’emblée un terrain pauvre en végétation conditionné par l’altitude, le relief karstique et le manque de terres cultivables.
Au premier coteau, aux prés du Cumó, un chemin en pente douce surplombe un substrat rocheux qui ne manquera pas de vous surprendre en raison de ses formes ratissées et de ses petits étangs et mares, qui se remplissent avec l’eau de pluie et auxquels viennent s’abreuver les animaux domestiques et sauvages d’une région généralement très sèche.
Plus l’on s’élève, plus la végétation change. Les pins sylvestres, çà et là, les busseroles, avec leurs fruits rouges caractéristiques, et les petits bouquets compacts de lavande garnissent progressivement un sentier qui se rapproche de la dépression qui héberge les terres de l’Avedoga.
La partie finale du chemin grimpe par la pente de l'Avedoga. Ici, un élément-clé de notre itinéraire retiendra particulièrement notre attention: la présence du sapin, témoin naturel d’une ancienne sapinière qui recouvrait toute la montagne et qui, il y a quelques siècles, disparut à cause de l’action de l’homme. La légende raconte que c’est ici que se cachaient les loups de la région et que c’est pour cette raison que les sapins furent ratiboisés.
Après avoir marché entre deux sorbiers des oiseaux, un jardin de petits buissons vous mènera jusqu’à la partie la plus inhospitalière de la montagne, où l’énergie du relief s’exprime à travers les zones rocheuses verticales qui se précipitent vers la Terreta. C’est l’habitat des choucas des tours, des buses, des vautours et, bien sûr, du fameux gypaète.
Face à nous, tout en bas, apparaît enfin … le Portus: un coup de sable de vingt mètres sur trois donné en pleine roche calcaire où grandissent des espèces végétales comme la perce-pierre ou la ramonde des Pyrénées et qui, lors du peuplement de la Ribagorce, a certainement rapproché la montagne de la plaine.